La Maison Notre Dame des Dons pour l'enfant heureux
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La Maison, comme si vous y étiez !
Un reportage vidéo réalisé par Maman Virginie et ses enfants le 17 juin 2020
Pour voir la vidéo, cliquez sur le lien ci-dessous:
L’activité principale de SOS Enfants du Liban consiste à aider l’œuvre créée au Liban par Sœur Virginie Maalouf, la Maison Notre Dame des dons pour l’enfant heureux, qui accueille en permanence une centaine d’enfants orphelins ou abandonnés. La guerre civile qui secoue actuellement la Syrie a entraîné l’arrivée d’une trentaine d’orphelins de ce pays, ce qui porte le nombre actuel d’enfants de la Maison à 132.
Dans ce Liban meurtri par la guerre et où les chrétiens sont désormais minoritaires, l’attachement à la France, à son histoire et à sa culture reste profond, sincère et amical.
Conscients d’être l’un des derniers remparts de la chrétienté face à la progression de l’islamisme, les chrétiens du Liban ne cessent de nous mettre en garde contre cette déferlante de violence et d’intolérance dont leur pays est l’une des premières victimes.
Une contribution au rayonnement de la francophonie
Par son aide aux enfants du Liban et d’autres pays, SOS Enfants du Liban contribue également, à sa façon, au maintien de l’influence de la France et de sa langue dans le monde : Envoi de livres, films et disques en français, correspondance des enfants avec leurs familles de parrainage, soutien scolaire, etc.
Tout le projet de Sœur Virginie est contenu dans le nom qu’elle a donné à son œuvre : « La maison Notre Dame des dons pour l‘enfant heureux ». Et ils semblent, en effet, heureux, les enfants recueillis par cette religieuse dans la maison qu’elle fit construire en 1987 à Ksara, près de Zahlé, face à la plaine de la Bekaa.
Après voir œuvré pendant des années dans des orphelinats classiques, l’idée lui vint de créer une vraie maison et une famille pour les enfants sans parents, hélas nombreux dans les années de guerre. Ce ne fut d’abord, qu’un modeste appartement où 50 enfants trouvèrent refuge et affection. Durant un mois, les bombardements empêchèrent toute sortie. Derrière les volets clos, terrorisée par le bruit des bombes, cette grande famille naissante dut se contenter de manger des pâtes à l’eau, heureusement stockées avant le déluge de feu.
Et c’est bien une famille que Sœur Virginie a su créer. Elle compte aujourd’hui plus de 400 membres : tous les enfants passés par la Maison depuis 1980 mais aussi ceux qui reviennent de temps en temps, avec leurs propres enfants , rendre visite à « Maman Virginie » et à leurs « frères et sœurs ». Pour renforcer le lien qui la lie à ses enfants, Sœur Virginie a adopté tous les vrais orphelins.
Après s’être endettée pour acheter le terrain et faire les premiers travaux, elle eut l’idée de créer une garderie et une colonie de vacances afin de gagner un peu d’argent. Le personnel est réduit au strict minimum et ce sont les grandes filles qui s’occupent des plus petits. Mais les études ne sont pas négligées pour autant et une formation musicale complète la bonne éducation des enfants. Un petit orchestre et une chorale ont ainsi été créés et animent les messes du dimanche à Zahlé.
Chaque matin et chaque soir, toute la famille se retrouve unie devant la statue de la Vierge pour la prière en commun.
Ces enfants sont un modèle d’éducation et de gentillesse. Tous apprennent le français et aiment notre pays, à l’image de ce Liban chrétien que nous avons trop tendance à oublier et de l’Evêque de Beyrouth qui, chaque 15 août, célèbre une grande messe à l’intention de la France !
Mais la paix est toujours fragile au pays du cèdre et la situation économique s’aggrave chaque année. Guidée par sa foi, ne voulant penser qu’à l’avenir de ses enfants, Sœur Virginie compte chaque jour sur la Providence et sur ses amis de France pour faire vivre sa grande famille et entretenir sa maison le plus longtemps possible.
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